Tomber pour vivre : la sagesse cachée du grain de blé

« Si tu ne peux être l’incendie sacré, sois l’étincelle qui ranime la foi endormie. »
Il arrive que l’on se sente petit, effacé, inutile. On regarde ceux qui brillent fort : les grands prédicateurs, les saints, les âmes rayonnantes… et l’on pense : « Moi, je ne suis pas cela. »
Mais Dieu ne demande pas à tous d’embraser le monde. Parfois, Il attend simplement… une étincelle.
Le feu divin ne commence pas toujours par un brasier éclatant.
Souviens-toi : Moïse rencontre Dieu dans un buisson ardent, discret, mystérieux (Exode 3,2). Élie, lui, reconnaît Dieu non pas dans le tonnerre, mais dans un souffle léger (1 Rois 19,12).
Dieu agit souvent en secret. L’étincelle est petite, mais vivante. Elle peut réveiller une foi qui sommeille.
Et si ton rôle n’était pas de tout embraser, mais simplement de ranimer une lumière ?
Une prière offerte pour quelqu’un. Un regard qui console. Une parole inspirée.
Parfois, c’est dans ces petits gestes que le Feu de l’Esprit Saint se propage.
« L’amour véritable se donne sans bruit. »
Souviens-toi : ce n’est pas toi qui fais brûler, c’est Dieu. Mais toi, tu peux transmettre la flamme.
Tu crois peut-être que ton action est invisible. Mais une seule étincelle peut rallumer une âme. Et une âme en feu peut en embraser des milliers.
« Une étincelle humble peut éveiller l’éternité. »
C’est ainsi que l’amour de Dieu se répand : par les discrets, les silencieux, les cœurs offerts.
Seigneur,
Je ne suis pas un feu éclatant,
mais je T’offre cette étincelle, petite mais sincère.
Qu’elle touche, qu’elle console, qu’elle ranime.
Qu’elle révèle Ta présence là où tout semble éteint.
Souffle sur moi Ton Esprit,
et fais de ma vie un début de lumière,
pour un monde qui attend encore Ta chaleur.
Amen.
Que fais-tu, dans ta vie, pour réveiller la foi autour de toi ?
Qui a été une étincelle pour toi un jour ?
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