Ce que tu es, tu l’attires

Frères et sœurs bien-aimés,
Il est des vérités spirituelles que l’âme pressent avant même de les comprendre.
Aujourd’hui, je vous invite à méditer l’une d’elles : la joie n’est pas seulement une émotion… elle est une force spirituelle.
« Dépression, anxiété et pessimisme – tout cela endommage les canaux de la bénédiction d'En-Haut.
C’est pourquoi le roi David a proclamé : “Servez Dieu avec joie!”
Car la joie que vous cultivez ici-bas devient un aimant pour la lumière d’En-Haut.
Elle ouvre les vannes célestes, purifie les canaux spirituels, et fait descendre sur vous une bénédiction qui dépasse l’entendement. »
Ces mots ne sont pas de simples encouragements psychologiques. Ils révèlent un principe divin : nos états intérieurs influencent la manière dont la bénédiction de Dieu circule vers nous.
La tristesse chronique, la peur constante, le regard négatif sur la vie — tout cela agit comme une obstruction dans les canaux spirituels.
Le prophète Ésaïe le dit clairement :
« Vos fautes mettent une séparation entre vous et votre Dieu, vos péchés vous cachent sa face. »
(Ésaïe 59:2)
Mais parfois, ces "fautes" ne sont pas des actes visibles. Ce sont des états intérieurs nourris, des pensées sombres répétées, qui ferment notre cœur à la lumière divine.
David, homme de guerre et de larmes, connaissait pourtant le secret de la joie. Il chantait :
« Servez l’Éternel avec joie, venez devant lui avec des chants d’allégresse. »
(Psaume 100:2)
Pourquoi ? Parce que la joie n’est pas seulement une réaction à la bénédiction — elle en est la condition.
Quand l’âme choisit de se réjouir en Dieu malgré les circonstances, elle s’aligne avec les hauteurs célestes.
Elle devient un canal ouvert.
Le Zohar enseigne que la sim’ha (joie) élève les prières ; qu’elle les fait monter avec des ailes de feu.
Dans le Nouveau Testament, Paul affirme :
« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur; je le répète, réjouissez-vous. »
(Philippiens 4:4)
Pas parce que tout va bien, mais parce que la joie attire la Présence divine.
Elle purifie les énergies stagnantes, libère l’élan de l’âme, et fait descendre une bénédiction qui dépasse l’entendement.
Comment cultiver cette joie intérieure ?
Par la gratitude, chaque matin — même pour les choses les plus simples.
Par la louange, même au cœur des épreuves.
Par la foi, que Dieu est proche, même quand le cœur se sent déserté.
« Le cœur joyeux est un bon remède,
mais l’esprit abattu dessèche les os. »
(Proverbes 17:22)
Frères et sœurs, choisissez la joie comme un acte de foi.
Même une étincelle de joie suffit à briser les chaînes les plus épaisses.
Dans cette lumière intérieure, le ciel s’ouvre — non pas autour de vous d’abord, mais en vous.
Que votre joie soit profonde, enracinée dans l’espérance,
nourrie par la présence de Dieu.
Car la joie véritable est le chant de l’âme unie à son Créateur.
Et là où la joie règne, la bénédiction ne tarde jamais.
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