Ce que tu es, tu l’attires

Dans un monde où l’on se protège derrière les apparences, les rôles, les masques bien cousus, une vérité ancienne nous murmure autre chose.
Et si ce qui nous sauve n’était pas ce que nous cachons, mais ce que nous osons laisser voir ?
Voici une méditation biblique inspirée d’une parole forte :
« Le mensonge couvre l’homme de figues mortes, mais la vérité souffle, et l’homme se tient nu devant le Souffle qui l’a fait. »
« L’Éternel Dieu appela l’homme, et lui dit : Où es-tu ? Il répondit : J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu ; alors je me suis caché. »
— Genèse 3:9-10
Le péché n’a pas commencé par un meurtre ni une guerre. Il a commencé par une fuite.
Adam et Ève ont désobéi, oui. Mais ensuite, ils se sont cachés.
Ils ont pris ce qu’ils avaient sous la main — des feuilles de figuier — et s’en sont fait des habits.
Ce geste-là, ce réflexe de peur, est encore en nous.
Le mensonge, ce n’est pas seulement dire le faux.
C’est aussi cacher le vrai, se vêtir de ce qui n’est pas vivant, comme ces feuilles qui meurent vite.
Ces figues mortes, ce sont nos faux-semblants.
Nous nous en couvrons : postures, justifications, façades.
Mais rien de tout cela ne tient sous le regard de Dieu.
Le mensonge fatigue. Il faut le maintenir. Le surveiller.
Il ne guérit pas la honte, il l’endort.
Mais dans le silence du cœur, Dieu demande encore :
« Où es-tu ? »
La vérité, dans la Bible, est un souffle vivant.
C’est le souffle de Dieu qui anime l’homme à la création.
C’est ce vent léger qui parle à Élie.
C’est l’Esprit qui descend comme une colombe sur Jésus.
C’est la voix du Père qui traverse le ciel pour dire :
« Tu es mon fils bien-aimé ».
Quand la vérité souffle, elle ne cherche pas à exposer pour accuser.
Elle dépouille pour guérir, elle dénude pour sauver.
Saint Paul l’écrit aux Colossiens :
« Vous avez revêtu l’homme nouveau, qui se renouvelle dans la connaissance selon l’image de celui qui l’a créé. » (Col 3:10)
Nous ne sommes pas appelés à rester nus, mais à être revêtus de lumière.
Mais cela passe par une étape : déposer les feuilles mortes.
C’est dur. C’est intime. Mais c’est là que commence la liberté.
Ce n’est pas l’exposition qui sauve, c’est la lumière qui traverse.
Ce n’est pas la nudité pour la nudité, mais le dépouillement pour renaître dans l’authenticité.
Le mensonge a peut-être été ton refuge.
Mais la vérité veut devenir ta demeure.
Alors…
Et toi, que caches-tu encore sous des feuilles fanées ?
Qu’est-ce que tu n’oses pas montrer, même à Dieu ?
As-tu entendu le Souffle t’appeler par ton nom ?
Car la vérité ne vient pas te condamner.
Elle vient te chercher, te révéler, te relever.
Et t’habiller, enfin, de ce que tu es vraiment.
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